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LE BLOG DE PATRICIA
25 novembre 2006

LES ANIMAUX EN DANGER (Patrice Hudon)

salamandre_pourpreLA SALAMANDRE POURPRE (disparaître dans l'indifférence)


Au Canada, on trouve la salamandre pourpre uniquement dans le sud du Québec.  La population totales de cet amphibien compte moins de 1.000 individus adultes, dont la plupart sont menacés par la disparition de leur habitat

Dépourvue de poumons, la salamandre respire par sa peau trés lisse (sans écailles, poils ou plumes) qui laisse passez l'oxigéne.  Pour survivre, elle doit constamment garder sa peau humide.  Elle reste donc toujours à proximité d'un lac ou d'une riviére protégés par un couvert forestier.  En été, elle s'abrite au bord des cours d'eau, sous de grosses pierres aplaties.  En hiver, elle se réfugie dans des cavités souterraines humides ou des sources d'eau non gelée.  Cet amphibien porte de petites rayures entre les narines et les lévres, et parfois entre les yeux et les narines.  Rosâtre, sa peau rougit en vieillissant. Elle commence sa vie sous forme de larve, puis se développe dans l'eau pendant trois à six ans avant de coloniser les berges avoisinantes.

La population de salamandres pourpres du Québec est trés vulnérable aux moindres transformation de son milieu, aux désastres naturels et aux épidémies.

Le déboisement des rives, causé par la construction de routes et de chalets, expose les riviéres aux rayons du soleil. Ce phénoméne provoque une augmentation de la température de l'eau, et par conséquent, une diminution de sa teneur en oxygène.  Les larves meurent alors d'asphyxie.

Toutes les activités qui modifient l'équilibre d'un cours d'eau, comme le pompage ou le déversement d'égouts, nuisent aux chances de survie de la salamandre.

A cause de sa peau très délicalte, elle serait très vulnérable à la contamination de l'eau par les produits toxiques et par les pesticides.  Mais aucune étude n'a encore été réalisée à cet égard.

Presque inconnu au Québec, cet amphibien nocturne trés discret semble n'interesser personne.  Il disparait donc dans l'indiférence



rorqual_a_bosseLE RORQUAL À BOSSE (de nouveau menacé)


Un grâve danger menace le rorqual à bosse.  En effet, les pays chasseurs (comme la Norvége, l'islande et le Japon) exercent des pressions politiques afin de faire lever le moratoire sur la chasse commerciale à la baleine,  Dailleurs, l'islande a recommencè à pêcher certaines espèces de rorquals dans ses eaux territorials.

Au printemps, le majestueux rorqual à bosse quitte les mers des Caraibes pour le golfe du Saint Laurent et les côtes des provinces atlantiques.  Il S'y nourrit de krill, de crustacés et d'une variété de petits poissons.

Les observateurs de baleines attendent sa venue avec impatience,  Ils espèrent assiter aux acrobaties aériennes du rorqual. En effet, le cétacé effectue de spectaculaires sauts hors de l'eau, se retourne sur le dos et retombe dans une impressionnante gerbe d'eau.

A l'automne, bien rassasié, le rorqual retourne dans les eaux chaudes des mers des Caraibes pour la période de reproduction.

Aux courts du 19e sièche et au début du 20e, toutes les espèces de baleines ont été victimes d'une pêche intensive. La population mondiale de rorquals à bosse aurait alors diminué de près de 90%.

La surpêche des proiesdu rorqual- les petits crustacés et les petits poissons- crée une grave pénurie alimentaire pour ce cétacé.

La pertubation de son lieu de reproduction par l'industrie pétroliére (les forages, le va-et-vient des pétroliers et les déversement accidentels) affecte grandement la capacité du rorqual à se reproduire.

Les collisions avec de gros navires causent plusieurs décès de rorquals chaque année.  Rappelons-nous le rorqual commun qui s'est échoué près de Contrecoeur en avril dernier, heurté par un bateau qui se dirigeait vers les grands lacs.

Des centaines de rorquals s'emmêlent dans les filets de pêche chaque année.  Incapable de remonter à la surface pour respirer, ils restent emprisonnés sous l'eau et meurent noyés.


couleuvre_d_eauLA COULEUVRE D'EAU (une cohabitation difficile avec l'homme)


Le développement immobilier de la plupart de nos rives menace la survie de la plus grande couleuvre du Québec.  Mesurant jusqu'à 1 m de longueur, la couleuvre d'eau voit son habitat disparaître à un rythme affolant.

La couleuvre d'eau douce évolue dans les milieux aquatiques où elle se déplace avec une remarquable agilité. Sa vitesse lui permet de capturer des poissons en mouvement.  Elle se hisse parfois sur une branche suspendue au dessus d'un lac et y attend qu'une proie nage sous elle avant de la saisir avec ses crochets pointus.  La plus grande couleuvre du Québec n'est pas vénimeuse, mais sa morsure peut s'avérer fort douloureuse.

Elle vit sur le bord des rivières, des ruisseaux et des lacs, dans les zones de végétation abondante, ainsi que dans les marais et les étangs.  Au Québec, elle a été observée dans la vallée de la Gatineau, dans les basses-terres du Saint-Laurent, dans les laurentides et dans quelques endroits autour du lac des Deux-Montagnes.

La couleuvre d'eau s'étend parfois sur des amas de pierres pour se réchauffer ou elle se réfugie en dessous pour s'y abriter.  Durant l'hiver, elle hiberne sur la terre ferme.  Elle affectionne les terriers abandonnés, les amas de roches et même certaines granges.  Fidèle, la couleuvre revient année après anée dans son abri hivernal.

Cette espèce est menacée par les résidus toxiques des pesticides et par d'autres polluants qui sont ingérés par ses proies. Ces contaminants se retrouvent ensuite en fortes doses dans l'organisme de la couleuvre et finissent par l'empoisonner.  Mais la disparition de son habitat représente la pire menace à sa survie.  La cohabitation avec les humains ne se fait pas non plus sans risques.  Par exemple, de nombreuses couleuvres - reptiles à sang froid - s'étendent sur les routes pour se réchauffer.  Elles sont ainsi tuées par les véhicules qui y circulent. De plus, le dégout qu'elles inspirent les rend victimes de persécution par les humains.

Finalement. l'augmentation du nombre d'inondations affecte plusieurs lieux de ponte.


caribou_02LE CARIBOU DES BOIS  (son combat)


La derniére population de caribous à vivre au Sud du Saint-Laurent est peut-être sur le point de disparaître.

Le caribou tirerait son nom de la déformation du micmac *xalibu*, terme signifiant *celui qui creuse pour sa nourriture*.  En effet, le caribou frappe le sol pour dégager le lichen-sa nourriture favorite-emprissoné sous la neige ou dans la glace.

Autrefois nombreux, les caribous de bois ont disparu de l'Ile-du-Prince-Edouard, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle Ecosse.  Aujourd'hui, à peine une centaine d'individus survivent pèniblement dans l'enclave du parc de la Gaspésie.  Le COSEPAC (Comité sur la situation des espèces en péril au Canada) a établi que cette population de la Gaspésie atlantique était une espèce en voie de disparition.

Les caribous des bois de la Gaspésie sont complètement isolés des autres troupeaux de caribous.  La faiblesse de leur population les rend vulnérables aux maladies consanguines, aux épidémies ou aux désastres naturels (un incendie de forêt, par exemple).

La fragmentation de leur habitat par les routes et par le déboisement causé par l'exploitation forestiére ou agricole, ainsi que la prédation (par les coyotes, les loups et les ours) représentent de grâves dangers pour cette population déjà fragile.

De plus, le faible taux de reproduction de l'espéce diminue les chances de rétablissement de la population de façon naturelle.


PygargueLE PYGARGUE A TÊTE BLANCHE (sa renaissance)


Victime des pesticides, le pygargue à tête blanche a bien failli disparaître.  Heureusement, ce magnifique aigle a survécu, mais sa situation reste toujours préoccupante.

Le pygargue à tête blanche est l'un des plus grands oiseaux d'Amérique du Nord.  Autrefois connu sous le nom d'aigle à tête blanche, il vit le long des côtes ou sur des îles.

Il construit des nids impressionnants, qu'il rénove année après année.  Certains mesurent jusqu'à 3 m de diamètre et pèsent jusqu'à 2 tonnes !  Le nid se transmet parfois de génération en génération.

Au Québec, la population de pygargue est composée de 75 a 150 couples, dont près d'une trentaine niche sur l'Ile d'Anticosti.  La majorité de ces oiseaux migrent l'hiver, mais certains couples préfèrent rester sur la rive nord de l'estuaire du Saint-Laurent.

Le Pygargue à tête blanche a bien failli disparaître, victime de pesticides-dont le fameux DDT-qui ont contaminé sa chaîne alimentaire.  La disparition de sont habitat en bordure des plans d'eau, la chasse et la capture accidentelle par des pièges ont aussi causé la quasi-extinction de l'espèce.  De plus, la proximité des humains nuit à la reproduction.  En effet, ces oiseaux cessent de se reproduire lorsqu'ils se sentent en danger.  Il peut alors s'écouler plus de 10 ans entre deux pontes.


Canada_LynxLE LYNX DU CANADA (son retour)


La population de lynx du Canada subit d'importantes fluctuations naturelles.  Les cycles baissiers combinés à des périodes de piègeage intensives ont presque décimé l'espèce dans les années 1950.

Très discret, le lynx du Canada chase principalement la nuit.  Peu de gens parviennent à l'observer en action, incluant les trappeurs. Le lynx se nourrit principalement de lièvres, qu'il parvient à capturer grâce à des bonds spectaculaires de plus de 6 m de longueur.

Il porte aussi le nom de lynx à raquettes, car ses pattes sont recouvertes de poils raides qui le réchauffent et qui l'empêchent de glisser sur la glace. De plus, il peut écarter ses orteils pour éviter de s'enfoncer dans la neige molle.

La principale menace à la survie du lYnx du Canada est la valeur élevée de sa fourrure.

Ce félin subit aussi durement les variations cycliques-d'environ 10 ans- de la population de lièvres, sa principale source de nourriture.  Le nombre d'espèces animales dans le Grand Nord étant limité, une baisse de la population d'une proie influence alors directement la survie de son prédateur.  C'est au moment de la baisse cyclique de sa population que le lynx est le plus vulnérable au piègeage.  Pratiquement disparue dans les années 1950. la population du lynx du Canada s'est lentement rétablie.  Mais dans les année 1980, une flambée des prix de sa fourrure a de nouveau menacé l'espèce.


pipistrelle_de_l_estLA PIPISTRELLE DE L'EST (très rare)


La population de pipistrelles de l'est représente moins de 1% de toutes les chauses souris du Québec.  Sa survie sur notre territoire es donc loin d'être assurée.

Huit espèces de chauves souris, dont trois migrent durant l'hiver, vivent au Québec.  Les cinq qui restent durant la saison froide hibernent dans des cavernes ou dans des mines désaffectées.

Plus frileuse que les autres espèces de chauves souris, la pipistrelle de L'est se réfugie dans des cavités naturelles dès les premières gelées d'octobre.

Bien que mal-amimées, les chauves souris du Québec jouent un rôle important dans la chaîne alimentaire.  Avec leur solide appétit d'insectivore, elles contribuent à controler les populations d'insectes nuisibles.

Les pertubations qu'elle subit de la part des humains représentent une grave menace pour cette chauve souris.  En effet, celle-ci hiberne, sans manger, de 180 à 220 jours.  Pendant cette période de torpeur, chaque réveil occasionne chez elle une importante dépense énergétique.  Donc, ces éveils brusques, s'ils sont trop nombreux, peuvent la faire mourir de faim.

La raréfaction des espaces naturels a fait diminuer la quantité d'insectes.  La nourriture se fait donc plus rare pour cette chauve souris qui doit absolument accumuler des graisses pour survivre à sa longue hibernation.  De plus, la coupe presque systématique des arbres morts la prive des insectes qui envahissent le bois pourri.



faucon_pelerinLE FAUCON PÉLERIN (sauvé de justesse)

Victime des pesticides, le faucon pélerin a bien failli disparaître d'Amérique du Nord.  L'animal le plus rapide du monde doit sa survie à une poignée de scientifiques dévoués qui ont élevé les descendants des derniers survivants.

Les narines du faucon pélerin sont munies de déflecteurs pour permettre à l'oiseau de respirer lors de ses vols en piqué, qui atteignent plus de 300km/h.  A cette vitesse, il lui suffit d'un seul coup de pate pour assommer une proie, qu'elle que soit sa taille.  Si elle est trop lourde pour être transportée, le faucon la laisse choir au sol et la dévore sur place.

Le faucon pélerin a été victime d'empoisonnement par les pesticides, dont le fameux DDT.  En effet, les proies du rapace se nourissent de graines ou d'insectes fortement contaminés par ces produits chimiques.  Très résistants, ces poisons ne disparaissent pas et s'accumulent tout au long de la chaîne alimentaire.  Le Faucon, qui trône au sommet de la chaîne, en ingérait donc de grandes quantités.  Ces substances toxiques nuisent à la reproduction de l'espèce en amincissant, en outre, la coquille des oeufs, empêchant ainsi l'oisillon de parvenir à l'éclosion.

Heureusement, depuis une trentaine d'années, l'utilisation du DDT a été considérablement réduite en Amérique du Nord.  Cependant, les faucons migrateurs peuvent encore s'intoxiquer dans leur aire d'hivernage de certains pays du Sud où la réglementation sur les pesticides est moins sévère.

La petite taille de leur population et la détérioration de leur habitat représentent aujourd'hui les principaux dangers qui guettent les faucons pélerins de la sous-espèce.

Devant les pertubations qui bouleversent leur milieu, certains faucons cherchent refuge ailleurs, abandommant leurs oeufs.


esturgeonnoirL'ESTURGEON NOIR (bientôt éteinte)

 Depuis les années 1960, la population du plus grand poisson d'eau douce du Québec connaît un déclin marqué.  Cette régression menace la survie même de l'espèce.

L'estugeon noir se distingue par son long corps sans écailles, recouvert de cinq rangées de boucliers osseux, chacun pourvu d'une crête se terminant par une épine.

C'est un poisson migrateur anadrome, c'est a dire qu'il se reproduit en eau douce, mais passe la majeure partie de sa vie en eau salée.  Ce poisson ne vit qu'en Amérique du Nord.  Au Québec, il fréquente principalement le fleuve Saint-Laurent, entre Portneuf et le Golfe du Saint-Laurent, où, avec sa bouche située sous son long museau, il fouille le fond marin à la recherche de vers, de mollusques, d'algues, d'oeufs de poissons et de petits poissons.

Dans les années 1970 , l'esturgeon noir du fleuve Saint-Laurent a pratiquement disparu, victime, croit-on, de la surpêche.  Depuis, sa population a légèrement augmenté, mais pas suffisamment pour assurer sa survie.  La surexploitation commerciale menace toujours la capacité de l'espèce à se regénérer.

Ce poisson se caractérise par une maturité sexuelle tardive- autour de 20 ans.  Ce phénomène le rend très vulnérable à une forte exploitation commerciale, à un désastre naturel ou à une catastrophe causée par l'homme, comme l'épandage massf de pesticides extrêmement toxiques qui a lieu sur les îles de l'Expo 67.  Cette action a d'ailleurs contaminée toute la chaîne alimentaire du fleuve Saint-Laurent.

De gros travaux, comme la construction de barrages hydroélectriques ou de quais, ont saccagé la plupart des frayères de l'espèce.

Le creusage du chenal maritime a détruit la presque totalité des oeufs de l'esturgeon dans un large secteur du fleuve.  De plus, cette construction a enfoui la nourriture des esturgeons, condamnant à mort un grand nombre d'entre eux.


phoque_d_eaudouceLE PHOQUE D'EAU DOUCE (UNE POIGNÉE DE SURVIVANTS)


Une étonnante population de phoques survit isolée dans quelques lacs du nord du Québec.  La moindre transformation de leur milieu pourrait causer la disparition de ces rescapés de l'histoire.

Au Québec , lors de la dernière glaciation, une colonie de phoques serait restée emprisonnée à l'intérieur des terres.  Depuis 3000 ans, cette population vit sans aucun contact avec ses cousins marins. Elle a évolué de manière différente et forme maintenant une sous-espèce: la seule connue à vivre exclusivement en eau douce.  Sa période de reproduction est plus hâtive que celle des phoques communs.  Quant à la mise bas, elle a lieu sur des plateformes, dans des cavités et sous la surface des lacs gelés plutôt que sur la banquise.

Environ 600 phoques vivent toujours dans le petit Lac des loups Marins, le Grand lac des loups marins et le lac a l'eau claire, situés dans le Nord du Québec, à 160km à l'est d'umiujaq, au nord du 56ieme parallèle, sur le plateau hudsonien.  Cete région éloignée était jusque dans les années 1970 un havre de paix qui leur garanissait un isolemen et une sécurité.

Ces phoques se nourrissent de poissons d'eau douce, comme la truite, l'omble de Fontaine et le corégone. Selon les Inuits qui les chassen, la chair de ces phoques a un goût plus sucré que celle de leurs cousins des mers.

La taille réduite de leur population les rend très vulnérables aux maladies congénitales et aux épidémies.

Leur habitat unique est menacé par le développement de projets hydroélectriques.

La chasse de subsitance pratiquée par les autochtones pourrait nuire à la régénération naturelle de cette population fragile.

Le réchauffement climatique, dont les effets se font le plus sentir dans les régions nordiques, boulverse l'environnement de l'espéce.

La convention de la Baie James et du Nord Québécois (1975) contient une liste des espéces protégées, incluant ces phoques, mais cette convention n'a pas force de loi.  Donc, ces animaux ne bénéficient d'aucune véritable protection.

Notons que les autres populations restreintes de phoques, comme celles du lac Ontario, du Groenland et du Japon, ont disparu ou sont sérieusement menacées, faute de protection adéquate.


le_polatoucheLE POLATOUCHE (un avenir incertain)


Avec la chute de la population du petit palatouche, nous sommes peut-être la derniére génération a assister à ses magnifiques spectacles aériens.

Le petit patouche, aussi appelé écureuil volant, profite de membranes musculaires tendues entre ses pattes pour planer sur des distances de plus de 50m! Agile grimpeur, ce mammifére bondit du haut d'un arbre, puis étend ses pattes pour donner à son corps la forme d'une voile.  Il se dirige alors à l'aide de sa queue, qui lui sert de gouvernail.

On le trouve dans l'est de l'Amérique du Nord, du sud du Canada jusqu'au golfe du Mexique. Au Québec, il est present dans le sud-ouest de la province.  Il prèfére les forêts de feuillus, où il construit son nid dans le creux des arbres morts ou dans les nids de pics abandonnés.  Lhiver, de 10 à 20 individus peuvent partager le même refuge, mais chacun part de son côté durant la saison de reproduction.

La population du petit palatouche fluctue de manière importante. Il est donc difficile de déterminer l'état réel de la situation de sa population. Mais, au Canada, on observe que ce mammifére a disparu de plusieurs régions.

La perte de son habitat naturel, plus particulièrement à cause de l'abbatage des arbres morts, prive le palatouche de lieux de nidification.

La compétition avec l'écureuil gris, plus puissant, pour l'obtention des mêmes ressources limite la croissance de l'espèce.

De nombreux chats domestiques abandonnés se transforment en prédateurs du palatouche.

L'utilisation de pesticides nuit aussi à la santé de ce mammifère, grand consommateur d'insectes. En plus de réduire cette ressource alimentaire, les produits toxiques contaminent les insectes, qui empoisonnen à leur tour les écureuils.


gr_be_esclavonLE GRÈBE ESCLAVON (moins de 20 survivants)


Au Québec, seule une poignée de grèbes esclavons niche encore aux iles-de-la-Madeleine.

Les scientifiques ne parviennent pas à expliquer la faible présence de cet oiseau aquatique sur notre territoire. d'autant plus que cette espèce se porte bien dans l'Ouest Canadien.

Cet oiseau construit son nid sur les rives des étangs où l'on trouve de la végétation émergente. Les nids, cachés dans les hautes herbes, offrent aussi l'avantage de flotter. Lorsque les parents s'absentent durant la couvaison, ils recouvrent leurs oeufs pour les soustraire à la vue des prédateurs. Aux cours de leurs premières sorties en famille, les parents transportent les petits sur leur dos.

Au Québec, la petitesse de la colonie rend celle-ci très vulnérable aux modifications de son habitat, causées par le developpement immobilier et par les désastres écologiques, ainsi qu'aux maladies consanguines.

Les grenailles de plombs, résidus de la chasse, s'accumulent au fond des étangs où elles sont ingérées accidentellement par les oiseaux, provoquant alors de graves intoxications au plomb.

L'arrivée du Grèbe à bec bigarré a provoqué une féroce compétition pour les mêmes lieux de nidification.

La destruction des oeufs par les prédateurs ou leur prélèvement par les collectionneurs affecte le taux de reproduction de l'espèce.

L'augmentation du va et vient causé par nombre grandissant de touristes contraint plusieurs grèbes a abandonner leurs nids.

Les rejets d'égouts de chalets et des roulottes installés en bordure de certains étangs pertubent la qualité de l'habitat de cet oiseau.


tortue_des_boisLA TORTUE DES BOIS (adaptation difficile)


La tortue des bois s'adapte péniblement aux nombreuses transformations de son milieu. Ces bouleversements menacent même la survie de l'espéce.

Elle doit son nom à son amour de la terre ferme, là où elle passe la majorité de son temps. Cependant, elle ne s'éloigne jamais trop des courts d'eau où elle retourne pour réguler sa température. Elle préfère les riviéres sinueuses dont le fond est sablonneux et pierreux. L'hiver, elle hiberne au fond des cours d'eau, là où l'eau ne gèle pas. Son métabolisme ralentit alors et elle ne bouge presque plus pendant toute la saison froide.

Au printemps, quand la température de l'air atteint à peu près 15C, la tortue sort de sa période d'hibernation, puis quitte son cours d'eau pour aller se réchauffer au soleil. On trouve la tortue des bois seulement dans le nord est de l'Amérique du Nord. Au Québec, on la rencontre surtout dans le sud.

Elle est particulièrement fragile, car elle vit à la fois dans un milieu terrestre et aquatique. Elle est donc affectée par les modification des terres par l'agriculture, par la foresterie et par l'urbanisation.

La rareté de rivières à fond sablonneux recouvert de gravier, son lieu de ponte, nuit à la reproduction de l'espèce.

La capture de spécimens par les collectionneurs affaiblit la population de ce reptile.

La prédation par les ratons laveurs, les mouffettes, les chats, les chiens et les êtres humains, qui s'attaquent aux adultes, mais aussi aux oeufs, accélère le déclin de l'espèce.

La pollution cause aussi d'importants problèmes de santé à l'espèce.


hibou_des_maraisHIBOU DES MARAIS (population en chute libre)

De 100 à 250 couples de hiboux des marais nicheraient encore au Québec. Malheureusement, leur quasi-disparition de la plaine du Saint-Laurent laisse croire que l'espèce est en péril sur l'ensemble de notre territoire.

Le hibou des maris préfère les vastes champs humides, les pâturages et les marais couverts d'herbes hautes. Son plumage brun strié de noir et ses ailes rayées l'aident à s'y dissimuler pour mieux surprendre les petits rongeurs sur lesquels il s'abat grâce à son vol silencieux.

Le territoire du hibou des marais s'étend sur l'ensemble du Québec, du sud de la province jusque dans les toundra arctique. Avant de disparaître, la population la plus importante habitait la plaine du Saint-Laurent.

Contrairement aux autres espéces de hiboux, qui s'installent dans des nids abandonnés, celle des marais construit sa propre demeure en grattant le sol, puis en garnissant ce trou avec des brindilles et des plumes que la femelle arrache de sa poitrine.

Le nombre de terres humides du Québec ne cesse de diminuer. Ce changement est attribuable au drainage de ces terres pour leur transformation en terres agricoles ou pour la construction domiciliaire.

Les nids, situés au sol, sont très vulnérables aux machines agricoles ainsi qu'aux véhicules récréatifs.

La forte variation naturelle des populations de petits rongeurs, principle nourriture du hibou des marais, influence directement la population de celui-ci.

la méconnaissance de l'état réel de l'espèce - peu d'individus disséminés sur un vaste territoire - rend difficile l'applacation de mesures efficaces pour la protéger.

Les petits rongeurs meurent souvent écrasés sur les routes. Par conséquent, les rapaces qui recueillent leur carcasse sont frappés à leur tour par les véhicules.






 


 


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